À l’origine, le lavoir est une pierre plate ou une simple planche posée au bord d’un cours d’eau, d’une mare ou d’une source, sans abri. La pollution due à la révolution industrielle, les épidémies puis l’hygiénisme entraînent le développement de constructions spécifiques à la fin du XVIIIe siècle qui voit les communes se munir de bassins situés au bas d’une prairie, en contrebas d’une source ou d’une fontaine, en bordure d’un ruisseau, d’un canal, d’une rivière ou d’un fleuve où peut être amarré un bateau-lavoir.
En France, les épidémies de choléra, de variole et de typhoïde incitent le Parlement à voter la loi du 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs couverts.
Le lavoir reste en usage jusqu’à la moitié du XXe siècle dans les villes où, soit l’eau n’est pas polluée, soit il n’existe pas de blanchisseries, mais leur utilisation est progressivement abandonnée au cours de ce siècle. Malgré la résistance au progrès des lavandières, le lavoir est remplacé par les lessiveuses, les lavoirs mécaniques, les machines à laver vers 1950 puis les laveries automatiques. Il subsiste toutefois de nombreux témoignages de ces sites pittoresques aux styles architecturaux d’une grande variété selon les régions et périodes historiques.
Deux lavoirs existent à Montigny :
- Dans le Bourg :
- Au lieu-dit Puyfonds :